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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 16:39

 

 

LA JOUBARBE 

 

 

 

 

Plante vivace, en touffes ou coussinets formés de rosettes denses en forme d'artichaut, à odeur de résine.

 

 

Elle est considérée comme une plante grasse dont la stratégie de vie repose sur les réserves d'eau et de sucre emmagasinées dans les feuilles.

 

 

Elle peut se multiplier végétativement au moyen de petites pousses sphériques en forme d'artichaut. Ces pousses détachées de la plante mère par le piétinement des bêtes ou par le vent forment des racines à l'endroit où elles tombent.

 

 

En médecine populaire, toutes les Joubarbes étaient utilisées comme vermifuge, contre les brûlures et les cors aux pieds.

 

 

On lui attribuait, dans la mythologie, le pouvoir de détourner la foudre, cette fleur légendaire (Jovis Barba) : barbe de Jupiter (dieu du tonnerre et de la foudre), était présente sur certains toits de chalets pour cette raison.

 

 

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 16:32

 

 

Le lierre commun

Hedera helix

Plante grimpante ligneuse

  

 

Le lierre a plusieurs significations et il est l'objet de plusieurs légendes selon les pays.

 

En Égypte, il symbolisait la vie éternelle, puisqu'il peut vivre jusqu'à 400 ans.

 

En Grèce, on a associé le lierre au Dieu Dionysos, le fils de Zeus. Lors d'une apparition de Zeus accompagnée de tonnerre et d'éclairs, Dionysos avait été protégé par du lierre. Il porta par la suite une couronne de lierre.

 

Chez les Romains, le lierre était dédié au dieu de la vigne Bacchus et consacré à la gloire des poètes, mais également des buveurs.

 

Au Moyen-Âge, le lierre symbolisait l'amitié chevaleresque et la fidélité jusqu'à la mort. On attribua même à ses feuilles le pouvoir de protéger les hommes contre les envoûtements.

 

Dans la symbolique des plantes, le lierre est l'emblème bien connu de l'attachement. La tradition populaire lui fait dire : «Je meurs où je m'attache.» 

  

Les lierres grimpent en s’attachant au support par des racines adventives situées tout au long de leur tige. 

 

Il est un des rares végétaux indigènes à conserver ses feuilles en hiver.

 

Le lierre commun est un arbuste à feuilles persistantes, rampant sur le sol puis grimpant le long des murs ou des arbres qu'il rencontre, pouvant aller jusqu' à 20 mètres de haut.

 

Ses fleurs sont regroupées en ombelles sphériques, avec un doux parfum.

 

Il préfère les sols meubles, riches en nutriments, alcalins ou acides et supporte l'ombre.

 

Il est original par le fait qu'il fleurisse en octobre, saison où les arbres et arbustes sont en fruits, et qu'il fructifie en mai quand ceux-ci sont en fleurs. Cette originalité permet au lierre de développer ses fruits en pleine lumière à un moment où l'arbre tuteur n'a plus ses feuilles.

 

 

 

La floraison automnale est une aubaine pour les insectes (abeilles, mouches, papillons...) qui trouvent rarement des fleurs à butiner en cette saison tardive. Rares sont les animaux qui se nourrissent de ses feuilles. Aussi restent-elles intacts à la fin de l'hiver, ce qui n'est pas pour déplaire aux oiseaux (merle, rouge-gorge...) qui s'y cachent pour nidifier.

 

 

 

Le lierre est bien une plante grimpante et non un parasite. L'arbre n'est utilisé que comme support. Cependant les éléments nutritifs puisés dans le sol par le lierre ne profitent pas au tuteur. Il s'agit donc plutôt d'une concurrence.

 

 

 

Il est utilisé en cataplasme pour calmer les rhumatismes et les névralgies, c'est aussi un remède miracle contre la cellulite. Toujours en usage externe il soigne les rhumatismes, les troubles de la circulation des jambes, les coups de soleil et rage de dent. De plus,  le lierre serait vermifuge, fongicide et ferait baisser  la fièvre. On utiliserait les feuilles pour assombrir  la chevelure.

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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 17:30

LA LINAIGRETTE  

 

 

 

On trouve communément les linaigrettes dans les endroits humides de montagne, sur terrain siliceux. Elle se reconnaît de loin aux houppes cotonneuses qui terminent les tiges.

 

La linaigrette à feuilles étroite se différencie de la linaigrette de Scheuchzer par la forme se sa floraison, divisée en plusieurs épis, souvent pendants. De plus, ses feuilles sont longues et étroites, sillonnées au centre. Cette linaigrette pousse de préférence à l’étage montagnard mais fait des incursions à l’étage subalpin.

 

Plante vivace de 20 à 60cm, à tige souterraine rampante et à tige dressée presque cylindrique... Fleurs blanches réunies par 2 à 5 petits épis portés par un pédoncule. Les fleurs disparaissent rapidement pour laisser place aux fruits, formés de nombreuses et longues soies blanches, cotonneuses, permettant leur dissémination par le vent.

 

Floraison : Avril-Juillet

 

Les plumets servaient autrefois à garnir les coussins et à confectionner des mèches de lampes. Les tentatives pour tisser les soies n'ont pas abouties.

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 20:08

LA GENTIANE JAUNE  

 

 

La Gentiane jaune est une belle plante de montagne assez commune au-dessus de 800 m et jusqu'à 2000 m dans les prés et les pâturages. L'espèce envahit fréquemment des pâturages car elle n'est pas broutée par les animaux ; elle se mêle souvent au Vérâtre . Il ne faut pas les confondre car ils se ressemblent beaucoup. . La différenciation peut être faite par une observation rapide des feuilles : 

 

 

 
 

Les feuilles de la gentiane jaune sont opposées. Elles sont implantées par deux en vis à vis le long de la tige. Toutes les gentianes possèdent des feuilles opposées.

 
 

  

 

  Les feuilles du vératre sont alternes. Elles sont implantées le long de la tige à des hauteurs différentes, jamais en vis-à-vis. Cette plante est très toxique.

 

  

 

Elle à une seule tige de la grosseur du doigt, et mesure jusqu’à plus d’un mètre. Les feuilles de la tige sont opposées et embrassantes. Les grandes fleurs de 5 à 6 pétales jaune d'or sont  étalées en étoile, groupées par 5 à 10 à l'aisselle des feuilles formant cuvette.  Les graines sont disséminées par le vent.

  

Le premier usage de la plante reviendrait à Gentius, roi d'Illyrie, au IIe siècle av J.-C. C’est la plante la plus amère connue, elle est utilisée comme référence scientifique de l ‘amertume.

 

C'est une des plantes les plus importantes de l’herboristerie dont les études récentes n'ont fait qu'augmenter la réputation dont elle jouit depuis les temps les plus reculés.  

 

La plante possède une racine à saveur amère devenant très grosse (grosseur du bras). Cette racine  est utilisée pour la fabrication d'un alcool de pays, d'apéritif et de liqueurs. La racine s'emploie en décoction. Elle a des propriétés apéritives, digestives et fébrifuges. Avant la découverte de la quinine elle était employée pour lutter contre le paludisme. Mais, grâce à ses principes amers, c'est sur l'appareil digestif qu'elle exerce ses plus grands pouvoirs. Dépourvue de toute toxicité, c'est le plus parfait des apéritifs et on l'utilise avec succès contre les digestions difficiles. C'est aussi un bon dépuratif, utile contre les rhumatismes.

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 19:52

 

 

ÉPILOBE A FEUILLES ETROITES OU EPILOBE EN EPI

 

 

L'épilobe en épi se nomme également « laurier de Saint Antoine ». C'est une des plantes symboliques des montagnes.

 

Elle pousse rarement toute seule ; on en trouve des bosquets entiers très touffus. Cela vient du fait qu'elle se reproduit très facilement par ses tiges souterraines que l'on appelle des rhizomes. (Plante vivace à souche rampante). L'Epilobe a un très grand pouvoir colonisateur et s'installe très rapidement sur les talus des routes forestières, les coupes, où il est souvent accompagné par les framboisiers.

 

 

Sa tige varie de 50 à 200 cm, il possède des feuilles alternes, lancéolées, à revers pâle. Il a une inflorescence en grappe. Floraison de juin à septembre.

 

 

   

 

 

 

L'épi fleurit de bas en haut: chaque fleur s'ouvre environ deux jours, puis se fane tandis qu'éclosent les fleurs supérieures. Les Bourdons se dirigeant dans le même sens peuvent d'abord déposer le pollen apporté sur les fleurs avancées au stade femelle, et assurer la fécondation croisée, puis se charger du pollen des fleurs d'en haut plus jeunes.

 

Le fruit est une longue gousse étroite, qui éclate à maturité et dévoile des poils plumeux, soyeux attachés aux graines.

 

L'Epilobe possède de nombreuses propriétés : il est astringent, émollient, vulnéraire, hémostatique et anti-inflammatoire. La racine présente une saveur douceâtre, et la moelle des tiges est sucrée. Presque toute la plante est comestible. Les jeunes pousses et les feuilles se consomment crues en salade ou cuites en légumes. Les feuilles séchées servent à préparer un thé (en Russie), et les fleurs sèches s'utilisent en infusion.

 

 

 

 

Les anciens utilisaient les aigrettes pour fabriquer des mèches pour leurs chandelles.

 

L'épilobe en épi est une plante à haut potentiel nectarifère. Son développement habituel en vastes peuplements est particulièrement favorable à la réalisation de miellées. Le miel récolté est légèrement verdâtre et d'excellente qualité gustative.

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 19:49

 

 

 

LA DIGITALE A GRANDES FEUILLES

 Autres noms : Gant-de-sorcière, Gant-de-Notre-Dame, Digitale anbigüe

 

 

 

Cette digitale se distingue de la digitale jaune par la grandeur de ses fleurs. Celles-ci sont jaunes, à l’intérieur poilu et tâché de brun. Elle se rencontre à l’étage montagnard, sur le bord des chemins et dans les bois clairs.

 

Elle fleurit en juin en montagne ensoleillée du sud et se rencontre jusqu’à vers 1700 m. 

 

Espèce occidentale assez commune presque partout en France, mais absente dans l’Ouest et le Sud -Ouest. Elle est commune sur les reliefs calcaires (c’est une plante calcicole). 

 

Cette grande plante pouvant atteindre jusqu’à un mètre doit son nom à la forme de ses fleurs qui ressemblent à un doigt.

 

Elle contient un poison très violent (la digitaline) qui agit sur le cœur, employée en médecine dans le traitement des insuffisances cardiaques. A hautes doses, la digitaline peut s’avérer mortelle.

 

Cette mystérieuse plante avait la réputation d’être la fleur des fées, qui se cachaient dans ses clochettes, ainsi que celle des sorcières.

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 19:45

LE CROCUS  

Les crocus sont les premières fleurs à apparaître après les perce-neiges (février à avril).

 

Il y a environ 80 espèces dont de crocus, approximativement 30 sont cultivés.

 

C’est une plante vivace par un bulbe appelé oignon. Les feuilles aériennes, partant du sommet du bulbe, sont au nombre de 6 ou 7. De la partie supérieure de l'oignon naissent ordinairement 2 ou 3 pédoncules floraux. La fleur, de couleur violette, est hermaphrodite, régulière. Chaque bulbe ne fleurit qu'une fois, en septembre ou octobre. Les feuilles apparaissent pendant où aussitôt après la floraison.

 

Le crocus s'étage de 700 à 2000 m et résiste plutôt bien aux maladies et aux insectes nuisibles.

 

Originaire d’Asie Mineure, mais aussi des Alpes suisses et italiennes où elle pousse en abondance, cette plante bulbeuse a séduit les Hollandais qui l’ont hybridée et nous ont donné de très nombreuses variétés toutes plus colorées les unes que les autres.

 

De l’une d’entre elles, le Crocus Sativus, on tire le safran, une épice récoltée à la main sur les étamines de la fleur. Le crocus est très facile à cultiver, toutes les natures de sol lui convenant sauf ceux qui sont trop acides ou très humides.

 

 

 

Le crocus de safran (crocus sativus)

 

  

 

 

 

Le safran d’épice est obtenu à partir des stamens (Stamen est l'organe masculin d’une fleur. Chaque stamen a généralement une tige appelée le filament , et, sur le filament, une anthère qui se compose habituellement de quatre sacs de pollen, qui s'appellent le microsporangia.).Ces composants sont souvent séchées et employées dans la cuisine comme agent d'assaisonnement et de coloration).

 

Son histoire     

 

Du 16 ème au 19 ème siècle, la ville de Boynes fut la capitale mondiale du safran. Il existait même une tradition : les bulbes de ce crocus entraient dans les dots de mariage. Il y avait également un carnaval du safran.

 

Le crocus est devenu si célèbre qu'il est entré dans le patrimoine culturel. Depuis septembre 1988, Boynes possède un musée du safran. Dans une ancienne maison de marchands de vin, plusieurs salles ont été aménagées pour présenter l'histoire des mutations agricoles de ce pays.

 

L'usage du safran remonte à la plus haute antiquité. Des auteurs tels qu'Homère, Pline ou Virgile en font déjà mention. Les Egyptiens, puis les Hébreux, les Indiens ou les Perses l'employèrent non seulement pour aromatiser les aliments, mais encore dans les cérémonies religieuses ou pour teindre les soieries. Les Romains l'absorbaient aussi en infusion.

 

Selon Homère, Zeus décida un jour de se coucher sur un lit de safran afin de pouvoir ressentir une plus grande passion dans ses amours charnels. Il en fut de même de Jupiter qui y avait mêlé des fleurs de lotus et des jacinthes. Pour cette raison, le safran est aujourd'hui encore perçu comme aphrodisiaque. Il inspire également la joie et l'allégresse juvénile.

 

Au regard des effets excitants du safran, celui-ci a, depuis toujours, été le symbole de la force. Il contient du phytostérol, une puissante hormone végétale, et des alcaloïdes appelés safranine et crocine, instables et volatiles.

 

La résurrection annuelle des plantes bulbeuses symboliserait pour les minoens le pouvoir de la Déesse-Mère de régénérer périodiquement la végétation en même temps que la vie latente des morts, et leurs espérances de revenir sur terre. Par conséquent, le crocus aidait les hommes à communiquer avec leurs parents disparus. On disait aussi jadis que le safran apportait la gaieté. Pour les Orientaux, il est symbole de sagesse.

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 19:41

LE COLCHIQUE

 

« Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent

Colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été.

La feuille d'automne emportée par le vent

En ronde monotone tombe en tourbillonnant. » 

 

 

 

Le Colchique est une plante qui fleurit en septembre. Il ressemble au Crocus qui, lui, fleurit au printemps et n'est pas toxique.  

 

Le Colchique fait partie de la famille des lis.  

 

Synonyme(s) : Tue-chien, Colchique, Narcisse d'automne, Veilleuse, Safran des prés.  

 

Le colchique tirerait son nom de la ville de Colchide, sur les rives de la mer noire, patrie de l’empoisonneuse Médée. Elle peut être blanche ou rose. Sa floraison tardive la rend annonciatrice de la fin de l’été.  

 

C'est une plante très toxique, mortelle pour l'homme et le bétail : les fleurs mâchonnées ou les graines absorbées donnent des troubles nerveux graves (convulsions, délires).  

 

En revanche, la colchicine est un médicament reconnu contre la goutte. Elle agit comme anti-inflammatoire et analgésique. Ce produit a la propriété de bloquer la division cellulaire.  

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 19:36

 

La Carline acaule

(Carlina acaulis)

 

 

 

Noms populaires : Baromètre, Chardonnerette, Chardon argenté, Artichaut sauvage, Carline des Alpes.

 

La carline acaule est une plante de la famille des composées, ressemblant à un chardon au ras du sol (acaule = sans tige). C'est une plante vivace de basse et moyenne montagne, qui se trouve dans les pâturages et prairies rocailleuses jusqu'à 2500 m sur sol calcaire.

Elle a un aspect coriace et luisant, de fleur couleur jaune paille. La fleur se referme lorsque le temps est humide ou pluvieux. Ce phénomène est censé servir de baromètre pour prévoir le temps à court terme. C’est plante bisannuelle : floraison en juin ou juillet, mais la plante fanée passe l'hiver desséchée.

 

Elle possède une grosse racine épaisse qui sécrète du lait. Les feuilles sont disposées en rosette basilaire, en rayons. Elles sont très épineuses et profondément divisées. Les fleurs sont rassemblées en un gros capitule de 5 à 12 cm entourées de bractées semblables à des pétales de couleur argentée, blanchâtre et verdâtre. Le fruit est un akène oblong (plus long que large) et plumeux.

 

Elle peut se manger à la façon des artichauts et se conserve longtemps séchée pour orner les façades et portes des maisons de montagne.

 

Il s'agit d'une espèce protégée !

 

Le coeur de cet "artichaut" était consommé par les bergers. Les marmottes en raffolent aussi.

La mythologie lui attribue des forces magiques et selon Paracelse la plante attirerait les forces des hommes et des bêtes qu'elle transmettrait au porteur de la racine.

 

Le nom générique des carlines « Carlina » est le nom italien de la plante issu du latin « carduus » chardon. Selon la légende, on aurait dédié la carline acaule à Charlemagne qui aurait reconnu ses vertus : en soupe ou infusion, elle aurait épargné la peste aux soldats ! Il est vrai que sa racine (jusqu'à 2 m sous terre) est fébrifuge car elle contient de l'inuline, un antibiotique qui soigne efficacement l'acné et l'eczéma, elle est tonique, carminative, sudorifique, diurétique, cicatrisante, vermifuge... Utilisé également en usage externe : plaies, bains de bouche, acné, eczéma.

 

La racine possède de nombreuses propriétés médicinales : Récoltez la racine en automne et faites-la sécher rapidement (éventuellement, au four, à basse température)…

 

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 19:23

 

Benoîte rampante  

 

 

 

Vous voyez ici le fruit de la benoîte rampante.

Beau brushing n’est ce pas ?  

 

 

Famille des rosacées    

La floraison : de juillet en septembre

Son habitat : au dessus de 2000 m, dans les prairies, pâturages et pelouses.  

 

Attention il s’agit d’une plante protégée. 

 

Cette espèce peu commune se rencontre dans les Alpes.

 

La souche donne des stolons (tige rampante et grêle, au-dessus ou au-dessous du sol, qui, peut produire des tiges, feuilles et racines).  

 

Les styles, longs et plumeux, restent longtemps enroulés en spirales sur les fruits.  

 

Le fruit en aigrette permet la dissémination par le vent. 

Son utilisations officinales : les racines et les feuilles possèdent des substances astringentes (qui resserre et affermit les tissus, diminue les sécrétions)  et digestives.

 

 

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