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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 21:10

Les pierres ont un secret...

Il existe au cœur des montagnes Mauriennaise, des assemblages de pierres fort intrigants. 

 

Des tas de pierres qui peuvent passés inaperçu pour un regard anodin, mais qui prennent tous leur sens pour un regard avertit.  

 

Quelqu’un peut me dire ce que représente la photo ci-dessous ?  

 

 

 

Peut-être que cette photo vous parlera plus.

 

 

 

Aller, je vais vous aider un peu :

 

 

 

Gagné : il s’agit d’un chalet de pierre, une bergerie de montagne. 

 

 

 

Il existe caché au beau milieu des montagnes de nombreuses bergeries, invisible à l’œil si l’on ne s’approche pas suffisamment près ou si l’on n’en connaît pas l’existence au préalable.

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 20:57

 

Oups ! Les étages et escaliers ont disparu.

 

 

Et lorsqu’on lève la tête on peut même admirer le jardinet du toit !!!

 

 

Un autre danger (cumulé à l’action du temps) pour notre belle tour ronde est l’invasion par le lierre. Comme vous pouvez le constater par sa base il n’est pas tout jeune…

 

Un petit rappel sur le lierre par : ICI

 

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 20:50

Nous allons nous approcher un peu pour voir la façade de cette tour ronde.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour entrer c'est par...ICI

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 20:44

 

La tour ronde

 

À Saint-Michel-de-Maurienne, on ne peut manquer de voir la Tour Ronde(dite Tour Blanche) du plateau de Chambarlet, dernier témoin d’un ensemble de fortifications plus vastes. Elle abritait en 1287, le premier châtelain représentant le Comte de Savoie.

 

La Tour ronde, abritait une garnison militaire ducale des Comtes de Savoie. Sa construction remonte au Xème voire XIème siècle. C'est le point le plus élevé de la ville et la vue que l'on y découvre est saisissante.

 

Cette tour ronde, était entourée de tout un dispositif de bâtiments et de fortifications, portait le nom de Château de St Michel et fut le siège de la châtellerie de Maurienne dès 1287.

 

Le château possédait une chapelle en 1638.

 

Il était encore en assez bon état en 1690, mais, de nouveau occupé par les troupes françaises d'invasion, il tomba en ruines et ne fut plus occupé.

 

 

 

A suivre... ICI

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 20:39

 

La race tarine

 

À son oreille se trouve sa carte d’identité qui est primordiale pour le suivit vétérinaire, elle permet aussi de connaître son propriétaire.     

 

La race Tarine est également appelée Tarentaise, elle se reconnaît d' abord à sa robe fauve uniforme, qui peut légèrement varier d’un jaune foncé à un rouge léger.

 

Elle est une bonne vache laitière. Son poids est d’environ 500 kg pour la vache et environ 800 kg pour le taureau.

 

Elle a de belles cornes en lyre, blanchâtres, fines à la base et noires à leur extrémité, et des sabots noirs.

 

La Tarine est élevée pour ses capacités laitières, elle peut produire jusqu’à 4 500 litres de lait par an. Elle est renommée pour ses fromages dont le Beaufort "Prince des Gruyères".

1968 : Appellation d’Origine Contrôlée.

Sa zone géographique de production est le Beaufortain, la Tarentaise , la Maurienne et le Val d'Arly, 450000 hectares autour du Parc National de la Vanoise. Le principe de fabrication du Beaufort est le suivant : cerclé dans un bois de hêtre, pressé et mis en cave pour un affinage de 5 mois à 1an et demi durant lequel il est retourné, salé et frotté régulièrement.  

 

La Tarine est bien adaptée aux variations de température, aux  terrains accidentés et aux longs parcours. Elle est une parfaite montagnarde.   

 

La vie du troupeau est étroitement liée au rythme des saisons :   

 

Elles passent l’hiver à l’écurie dès les premiers froids et ce jusqu’au printemps. Leur alimentation est alors le foin ramassé par les agriculteurs durant l’été.   

 

Les beaux jours revenus, ils rejoignent les alpages (situés entre 1500 et 2500 m d'altitude). 

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 20:35

 

 

Panier en osier

 

 

Extrait de la chanson du vannier  

 

 

« Vous serez le panier plein de fraises vermeilles 

 

Que les filles s'en vont cueillir dans les taillis. 

 

Elles rentrent le soir, rieuses, au logis, 

 

Et l'odeur des fruits mûrs s'exhale des corbeilles. »  

 

……… 

 

 

Les personnes sachant fabriquer les paniers en osier dans nos montagnes se font de plus en plus rares, mais ils en existent encore quelques uns… 

 

Le métier de vannier trouve ses racines dans la nuit des temps. 

 

Je ne vous donnerais pas le mode d’emploi mais quelques éléments primaires. 

 

Il faut donc tailler l’osier à la fin de l’automne, la récolte s'effectue en hiver, pendant l'arrêt de la végétation, lorsqu'il n'y a plus de feuilles, après la descente de la sève. 

 

Constituer des fascines (assemblage de branchages) en respectant le plus possible la longueur et la grosseur des brins. Cette distinction est importante pour faciliter la fabrication des paniers. En effet, les plus gros branchages serviront à l’élaboration de la base et de la hanse, et les plus fins et longs permettrons de faire le tissage. 

 

Une fois les fascines réalisées il faut les laisser sécher un an, elles ne seront utilisées que l’année suivante. Faire un panier avec de l’osier vert, rendrait un panier déformé et fragile.

 

Avant de commencer le panier il faut faire tremper l’osier de l’année précédente deux à trois semaines dans l’eau. En général les habitants le laissaient dans le bac du lavoir du village.

 

Enfin, pour éviter que l’osier ne sèche trop vite durant la réalisation il fallait fabriquer le panier dans un endroit frais.

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 20:27

Nous savons qu’il n’y avait pas l’eau courante dans les chalets d’alpage et donc, encore bien moins l’électricité.

 

Ainsi la seule source de lumière était la douce lueur de la bougie. Si romantique à nos jours et si importante à l’époque…

 

 

 

Le frigo n’atteignait pas des températures excessivement froides, mais il restait fiable. On ne pourra pas lui refuser son esthétique exceptionnelle car il est tout un art. La cave toujours située au nord est construite en pierre. Son charme réside dans sa forme voûtée, une réalisation très difficile et technique.

 

 

 

Enfin le chauffage central était doublement apprécier : pour la chaleur qu’il apportait à la pièce et aussi pour sa fonction de cuisinière. En effet, le poêle permettait de cuire ou réchauffer tous les repas et de maintenir l’eau chaude.

 

 

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 20:10

La vie dans les alpages n’avait rien de facile.

 

Les chalets étaient dépourvus de toute commodité.

 

Il n’y avait pas l’eau courante, l’eau potable allait se chercher à la source, dehors. Je vous laisse imaginer les jours de fortes pluies…

 

En revanche c’est une eau très pure (garantie sans aucun traitement) et très fraîche (pas besoin de glaçons) !!!

 

Sortie directe de source, jugez par vous-même…  

 

 

 

Nous avons aussi l’évier qui est de toute beauté. Pour faire la vaisselle et sa toilette c’est au grand air….  Quand le temps le permet évidemment !!!

 

Elle est pas belle la vie ?   

 

 

 

Sans oublier les toilettes …………rustique.

 

Ces petites « cabotes » permettait de se mettre à l’abri des regards.

 

Un simple trou dans la terre et le tour est joué. Bon, il n’y avait pas de vaporisateur parfumé, et encore moins d’anti- mouche… Mais ça dépanne !!!  

 

 

 

La suite : ICI

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 20:09

 

 

Le chalet d'alpage

 

 

Le chalet d’alpage est le nom qui désigne les bâtiments « du haut », utilisés de façon saisonnière (durant la période des alpages). En effet, les paysans (principalement les femmes et les enfants, car les hommes devaient s’occuper des foins et des jardins plus bas sur le versant) montaient l’été avec le troupeau pour le mettre en pâture sur les pelouses alpines. 

 

En montagne, l’implantation des maisons, des villages et des parcelles attenantes, ne doit rien au hasard. Elle est toujours conditionnée par l’inclinaison et l’orientation des versants. De celles-ci découlent l’ensoleillement, les précipitations, l’hydrographie, la végétation, et donc les conditions de survie dans le milieu montagnard. 

 

Le choix d’un lieu de construction, outre la prise en compte des risques naturels (éboulis, avalanches…), dépend de la proximité des chemins d’accès, de la disponibilité en ressources naturelles (bois, pierres, eau), et de la position du terrain par rapport aux parcelles à exploiter.

 

L’habitat de montagne est réalisé avec peu de moyens. En effet, tous les matériaux étaient montés à dos de mulets (poutres, fenêtres…). C’est pourquoi les constructions sont principalement en pierre, le seul matériau disponible en montagne. 

 

La technique de construction la plus utilisée est celle qui consiste à assembler des pierres, le plus souvent irrégulières, ramassées sur place. Les murs les plus sommaires se tiennent par leur propre poids, sans mortier de liaison. C’est le cas des murs de soutènement, des murets formant limites de parcelles, et des murs de certaines dépendances agricoles. Les murs des parties habitées sont renforcés par l’utilisation de la terre argileuse le liant le moins coûteux, ou encore au mortier de chaux.  

 

Les fenêtres sont rares et étroites. La façade au sud en possède généralement 3 ou 4 : deux à l’étage principal et deux à l’écurie. Les façades exposées au nord sont dépourvues de toute ouvertures. C’est la cave souterraine qui se trouve sur ce coté, elle est ainsi au frais et enterrée par la pente. Quand à la porte d’entrée elle se situe sur l’un des cotés selon la promiscuité des chalets. 

 

Les deux étages sont séparés par un simple plancher. 

 

Lieux d’estive, les chalets d’alpage étaient équipés d’un mobilier sobre et fonctionnel. La pièce principale était composée d’un poêle à bois, d’une table, de chaises et d’un buffet. Dans la chambre les lits et un meuble.

 

La suite : ICI

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 20:05

 

 

Le pain une tradition...

 

 

Chaque petit village avait son four communal.

 

Car dans ces villages, chacun faisait son pain, une fois toutes les trois semaines, environ.

 

Afin d’économiser du bois les habitants se mettaient d’accord pour cuire les uns après les autres. Le premier utilisait plus de bois pour chauffer le four (surtout en hiver), et les suivant trouvait un four déjà chaud. C’est la raison pour laquelle chaque famille devait passer en premier à tour de rôle.        

 

Pour chauffer le four on utilise des fascines : assemblage de branchages en fagots.     

 

Et pour connaître la bonne température afin d’enfourner les boules de pain il suffisait de regarder la voûte du four : si elle était bien blanche c’est qu’il était à bonne température. Mais chacun avait sa propre méthode. Certains jetaient un peu de farine et si elle brûlait c’est que le four était trop chaud, d’autres mettaient une plume…..   

 

La veille au soir il fallait faire le levain : un mélange d’une petite boule de pâte de la fois précédente (conservé dans une jatte en terre), avec de l’eau et du sel. Aujourd’hui, comme nous faisons le pain de façon beaucoup moins régulière (le levain se périmerait) nous prenons un carré de levure de bière afin qu’il monte plus vite.    

 

Puis le lendemain matin ce même levain est incorporé à la farine et l’eau salée. Le fait de rajouter de la farine de seigle dans la pâte permet une plus longue conservation du pain. La pâte est donc longuement travaillée dans un pétrin : une table en bois dont on soulève le plateau pour découvrir un caisson. 

 

Une fois le four chaud, les braises sont mises sur un coté du four avec un chiffon humide attaché au bout d’un long manche en bois. Elles permettent ainsi de maintenir une chaleur constante dans le four.  

 

Les pains sont ensuite mit dans le four à l’aide d’une grande spatule en bois. Il faut faire vite pour ne pas le laisser refroidir. Par la même occasion les plats du repas de midi étaient mis à cuire dans le four, bien souvent le farçon , les saucisses ou à présent les pizza.

 

 

De nos jours la cuisson du pain est l’occasion de rassembler les gens du village autour d’une grande tablée. Un jour de fête sous le signe de l’amitié.

 

 

BON APPETIT !!!

 

 

 

 

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